Tangonner le génois
Le bras passe sous les filières du passage de coupée dans une poulie de
renvoi Harken 1600 kg, puis dans le rail d'écoute comme une écoute
normale, puis poulie plat-pont et winch. En passant dans le passage de
coupée, on n'a pas besoin de défaire l'écoute pour en faire un bras, il
suffit d'ouvrir le passage de coupée pour y faire passer l'écoute.

On doit conserver le tangon suffisamment haut (au détriment de pouvoir
tendre la chute du génois), sinon le hale-bas rague contre le mouillage.
Le hale-bas est frappé au tangon.
Retenue de bôme
La retenue de bôme est frappée sur la bôme avec une sangle et mousqueton
à vis. Elle passe ensuite sous la filière dans une poulie de revoit
Harken 1600kg au taquet des haubans, dans la double poulie plat-pont, et
sur le petit winch arrière.
Tangonner le spi asymétrique

C'est la seule façon de spier près du vent arrière. Le bras passe sous
la filière, dans une poulie de renvoi (Harken 1600kg) au taquet des
haubans, dans la poulie plat-pont et sur le gros winch. Si on n'a pas
assez de poulies de renvoi (elles sont utilisées pour l'écoute de spi et
la retenue de bôme), on peut passer par-dessus la filière, dans le
chariot d'écoute, poulie plat-pont, gros winch, comme une écoute de
génois normale.
Le hale-bas est frappé au point d'amure du spi (avec le bras) et non au
tangon. En fait, on envoi le spi en asymétrique, sans tangon, et ensuite
on grée le tangon. A ce moment, le bras devient le hale-bas. Il faut
veiller a garder le point d'amure assez haut, sinon le hale bas tire
vers le cote (plutôt que vers le bas) et abîme le point d'amure du spi.
Le spi à tendance à faire un coquetier et s'entortiller autour de l'étai
de trinquette. Et là c'est carrément le cauchemar. Y'a plus qu'à monter
au mat et le faire descendre entortillé en essayant de desserrer un peu
les tours, et en esperant ne pas le déchirer (s'il ne l'est déjà).

Pour prévenir de tels déboires (c'est toujours la nuit, même si on a
spié toute la journée précédente sans encombres), on envoi la
trinquette, et ça a l'air de marcher. Le spi peut encore s'entortiller
sur lui-même ou autour de l'étai (dans ce cas le génois - enroulé -
n'est pas trop agressif). On peut se mettre bien vent arrière, border
l'écoute, et se pendre à la bordure. Avec un peu de patience ça revient.

On peut aussi spier en ciseaux, sans tangon, c'est joli mais c'est
seulement par mer plate et vent faible, autrement on ne gagne rien.
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